Comment ça marche?
La sophrologie caycédienne doit son nom à son inventeur, le psychiatre Alfonso Caycedo à l’origine du mouvement dans les années 1960. Elle s’intéresse au patient dans son ensemble par le corps et l’esprit. C'est par la prise de conscience de son corps et de son fonctionnement que les phénomènes psychiques trouvent du sens.
En outre, selon la philosophie du sophrologue, on part du principe que toute action positive sur le corps et l’esprit a une répercussion de même augure sur la personne dans son ensemble. La sophrologie est un art suscitant ouverture d’esprit, délicatesse, aussi bien de la part du sophrologue que du sophronisé. Ses trois racines de travail sont employées pour : une respiration maîtrisée, un relâchement musculaire et une vision plus positive du quotidien.
Une séance de sophrologie se pratique essentiellement oralement, c’est un ensemble de méditations corporelles incluant relaxation et respiration.
Lors du premier rendez-vous, après un temps d’échanges autour des besoins, de l’alimentation, du sommeil, des habitudes de vie, le patient et le sophrologue définissent un objectif. Le sophrologue élabore ensuite un programme personnalisé pour l’attente de cet objectif. Chaque séance aura donc une intention précise et s’articulera autour d’exercices de relaxation dynamique, de respiration et de visualisation mentale.
Méthode exclusivement verbale et non tactile, la sophrologie emploie un ensemble de techniques qui vont à la fois agir sur le corps et sur le mental. Elle combine des exercices qui travaillent à la fois sur la respiration, la décontraction musculaire et l’imagerie mentale (ou visualisation). Toutes ces techniques permettent de retrouver un état de bien-être et d’activer tout son potentiel. La sophrologie permet d’acquérir une meilleure connaissance de soi et d’affronter les défis du quotidien avec sérénité.
Comprendre ses principes et ses bienfaits
Détente et respiration sont les maîtres mots de cette thérapie. La sophrologie est une méthode psycho-corporelle qui vise la connaissance de soi et l’équilibre entre les émotions, les pensées et le corps. Elle est perçue comme une philosophie de vie par ceux qui la pratiquent et son pilier est une bonne harmonie entre corps et esprit.
Code de déontologie de la sophrologie
Le métier de sophrologue impose aux professionnels en exercice de tenir une ligne de conduite très précise. C’est ce que l’on appelle la posture thérapeutique du sophrologue. Cette posture professionnelle lui dicte de quelle façon il doit se positionner face aux personnes qui font appel à ses services (clients, prospects ou prestataires).
Plus particulièrement, elle lui indique quelle attitude adopter en séance ainsi que les limites à ne pas franchir pour respecter le cadre d’exercice du métier. Le sophrologue devra notamment faire preuve de tolérance, de respect, de patience, ou encore conserver une distance physique non-intrusive. Le sophrologue sera également amené à se questionner régulièrement sur sa pratique, à faire preuve d’humilité et à se détacher du désir de contrôle quant à l’évolution des personnes qu’il accompagne.
Le sophrologue se doit également de respecter des règles morales et éthiques propres à sa profession. Le code de déontologie de la Chambre Syndicale de la Sophrologie définit ces règles essentielles, telles que le respect de la confidentialité et de la législation en vigueur, l’impossibilité de réaliser des prescriptions ou diagnostics ou encore l’obligation d’entretenir des relations confraternelles avec les autres sophrologues